ATELIER RITZ ARCHITECTE

Le projet s’inscrit à l’extrémité nord d’un grand espace public bordé de part et d’autre par les immeubles de logements et commerces.

La maison de la culture serait située à la croisée de deux axes urbains - espaces publics structurants. Vue du ciel, elle se veut discrète et vertueuse.

Encadré par une galerie périphérique, l’ensemble des salles est réuni sous un seul et même toit végétal composé de sedum – exception faite

de la salle de spectacle, dont la conque est couverte par des panneaux photovoltaïques.

Au sol, l’ensemble du bâtiment est entouré par un péristyle composé de colonnes élégamment fuselées en métal, au tons cuivrés. Cette galerie compose une « première enveloppe », affirmant le caractère public et culturel du bâtiment, et lui offrant une protection bioclimatique.

De part et d’autre de l’entrée, le long du parvis, la médiathèque et la salle de spectacle composent les deux angles sud du bâtiment.

Le hall transparent est généreux et lumineux. Il traverse le bâtiment du parvis sud au jardin nord et distribue l’ensemble des entités organisées sur deux étages. Il donne accès aux circulations verticales et horizontales, à proximité immédiate, ainsi qu’aux commodités communes à toutes les salles. Une passerelle suspendue traverse le hall et permet aux locaux situés à l’étage de communiquer entre eux.

La salle de spectacle se présente comme une conque. Elle est la fois massive extérieurement et chaleureuse et calme à l’intérieur.

Côté nord, la maison de la culture s’ouvre sur un jardin arboré, préservant la fraicheur, la détente et la contemplation, et accessible depuis le hall en articulation avec le bar.

Les salles de la médiathèque dédiées aux publics jeunes et ados, souvent constitués de groupes, sont positionnées au RDC. L’étage est dédié à un public plutôt adulte recherchant la tranquillité et l’intimité.

Dans la même réflexion alliant commodité, efficience des distributions et intimité des espaces, les salles des associations ont été réparties sur les deux niveaux.

Concours de Maitrise d’Oeuvre pour la construction d’un bâtiment affecté à la Direction de la Prévention-Sécurité à RUMILLY

Situé à l’entrée de la vallée de la Maurienne, entre le Grand Arc et les Hurtières, le Plan d’eau de Barouchat est un vestige des gravières de construction de l’autoroute A43 qui démontre la capacité de la nature à reprendre possession de ces lieux.

Labellisé Parcours de Pêche de Savoie, il est aménagé pour la pêche. Pour ce faire, le site compte un bâtiment d’accueil / petite restauration / réunions et les berges sont aménagées de pontons de pêche. Dans la lignée de ces aménagements, la FSPPMA était désireuse de réhabiliter la grange batelière ou gare d’eau.

S’inspirant des jetées de bord de mer, celle-ci s’inscrit naturellement le long de la berge existante, légèrement retalutée et le chemin existant est dévoyé pour permettre l’accès à ces quais à gradin : quatre escaliers de béton brut donnant l’accès aux six barques tout au long de l’année quelque soit le marnage.

La charpente métallique galvanisée, fixée sur quais permet de couvrir l’ensemble. La couverture est en bac acier de teinte grise en cohérence avec les toitures existantes sur le site.

Afin de conserver un épanelage modeste, la toiture est composée de trois toits à deux pans, couvrant chacun une aire de mouillage. Cette garde d’eau étant un abri, les façades latérales, Est et Ouest, sont remplies par des lames de mélèze brut formant ventelles.

La façade sud, côté berge, bénéficie du même traitement, mais conserve un passage libre au droit de chacun des quatre quais, accès à ces équipements. Enfin, celle faisant face à l’étang est entièrement libre pour faciliter l’accostage ou les départs.

2022

Lieu : Plan d’eau de Barouchat

Maîtrise d’ouvrage : Fédération de Savoie pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique

Coût : 506 427 €

Crédit photos :
Atelier Ritz Architecte (photos au sol)
Vivian Visini (photos drône)

Située au pied du massif des Bauges, la commune de Méry souhaitait regrouper ses deux écoles existantes sur un même site. Celui de l’école maternelle existante disposait justement d’une « dent creuse » à l’entrée du village sur laquelle sera construite la nouvelle école primaire.

Le projet vient compléter la composition urbaine initiale en offrant un cadrage de la perspective qui débute depuis le stationnement ; il dessine ainsi une « cour » qui préserve la continuité paysagère avec l’aire de jeux communale.

Sur un terrain à forte déclivité, le projet est soumis au risque d’inondation par le ruisseau attenant et à celui des coulées de boues descendant du mont Revard. Un large préau sur pilotis élève ainsi les salles de classe à 4m du sol et les protègent des risques naturels.

A l’arrière du bâtiment, côté ruisseau, la façade sud organise les espaces techniques et les circulations verticales. Les salles de classe peuvent alors s’ouvrir au nord et profiter d’une vue imprenable sur le mont Revard. Dans une démarche de développement soutenable authentique, l’architecture offre ainsi aux enfants une protection naturelle contre les surchauffes estivales. De minces ouvrants de ventilation actionnés manuellement assurent une rafraîchissement nocturne naturel, distillant une vision techno-critique et « long-termiste » de l’architecture écologique…

La cour de récréation accueille enfin de généreux gradins permettant de régler l’accroche du bâtiment sur son site.

Lieu: Commune de Méry 73420

Maître d’ouvrage: Commune de Méry

et société d’aménagement de la Savoie

Maîtrise d’Oeuvre Complète

Montant Travaux : 2 000 000 € HT

Surface : 876m²

RT2012

Architecte : Atelier Ritz mandataire

Economiste : BECOPRO Economie

BE Structure : GMS STRUCTURES

BE Fluides : Brière Fluides

BE Acoustique : REZON

L’école maternelle de Sonnaz s’inscrit dans la continuité d’une réflexion sur la restructuration du cœur de village engagée en 2008 avec la réalisation de la Mairie, de la salle polyvalente ainsi que de la place de la Mairie.

L’édifice s’inscrit dans un volume simple et épuré, résolument contemporain. L’orientation Est-Ouest du bâtiment permet aux salles de classes de bénéficier d’une vue dégagée sur le grand paysage, et plus particulièrement, façade Est, sur la montagne du Revard. Cette façade en béton brut, percée de larges baies vitrées offre des cadrages généreux sur le paysage. Coté Ouest, la façade caractérisée par une claustra en bois brut dialogue avec la lisière boisée environnante. La disposition à claire voie des madriers bois permet de filtrer les apports de lumière.

Le volume compact de l’école enveloppe 3 salles de classe et une salle de motricité. Deux volumes en béton dotés de grandes baies vitrées contiennent les classes. Ces volumes sont couverts par une large toiture au généreux débord qui forme le préau et couvre les espaces de circulation. Baignés de lumière et équipés d’un escalier remarquable les espaces de circulations sont de véritables espaces de vie répondant aux enjeux pédagogiques liés à la construction de lieux d’enseignement.

Etudes 2019

Commune de Sonnaz 73288

Maître d’ouvrage: Commune de Sonnaz

Maîtrise d’oeuvre complète

Montant Travaux : SO

Surface : SO

RT2012 - 20 %

Architecte : Atelier Ritz mandataire

Construction d’une école élémentaire de trois classes, avec étude d’urbanisme préalable intégrant un plateau sportif et des aménagements paysagers.

Lieu : Saint-Germain la Chambotte

Maître d'ouvrage : Commune de Saint-Germain la Chambotte

Mission : Maîtrise d'oeuvre complète + EXE

Montant des travaux : 737 000 € HT

Partenaires : ARBOTECH, SETIC, GEODE

Statut : Réalisations

Ce projet s’inscrit dans un projet d’ensemble de restructuration du chef-lieu de Sonnaz. Il comprenait un diagnostic des bâtiments, l’aménagement de la nouvelle mairie, la construction d’une salle d’évolution scolaire avec cantine et garderie et l’aménagement des extérieurs, le tout au cœur d’un chef lieu typique de village structuré par son église et sa mairie-école.

Par un jeu d’emboitements, l’architecture contemporaine se glisse dans la continuité du tissu bâti rural traditionnel.

L’architecture des bâtiments scolaires pose la question de la pédagogie de l’espace tant du point de vue de l’organisme école que de la place de celui-ci dans la ville. Le public concerné, constitué d’enfants d’âges et de niveaux très différents, et du personnel encadrant, sont attentifs au confort des espaces, à leur lumière, à leur lisibilité à des niveaux de tranquillité et inversement de motricité très variés. Au regard du bruit mais aussi de la vie sociale qu’ils contiennent, les espaces extérieurs des cours constituent de vrais paradoxes tant pour les salles d’enseignement que pour les quartiers qui les accueillent.

L’intervention sur l’école de Sonnaz est à « double détente » et connecte par sa salle de motricité l’ancienne école républicaine à l’ancien presbytère d’un côté et les espaces publics qu’elle structure au paysage de l’autre. Une grande dalle terrasse en béton armé végétalisée, protège l’écrin de verre de la salle de motricité. La trame en bois des grands pans de verre est transposée sur le voile en béton brut, par des lames de verre serties dans les murs en béton.

Commune de Sonnaz

Maître d’ouvrage: Commune de Sonnaz

Maîtrise d’oeuvre complète + OPC

Coût (global restructuration du chef lieu) : 946 000€

Surface (globale) : 865m²

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : Franzon

BE Structure : Setic Structures

BE Fluides : Setic Fluides

Construction d’une école maternelle de centre-ville comprenant six classes et aménagements extérieurs.

Lieu : Albertville

Maître d'ouvrage : Ville d'Albertville

Mission : Maîtrise d'ouvre complète + EXE

Montant des travaux : 1 738 000 € HT

Partenaires : SETIC, ARBOTECH

Statut : Réalisations

Surface : 1275 m²

Cette nouvelle structure scolaire dédiée à l’école maternelle vient compléter la capacité d’accueil de l’équipement scolaire existant, qui continue à accueillir l’école primaire. Ce nouveau bâtiment vient s’installer à côté de l’école existante, au coeur du village, il s’insère dans le paysage en respectant le gabarit des bâtiments existants. Son implantation vise à créer un alignement avec la Mairie et redessiner un coeur de village, en identifiant des lieux aux fonctions précises, parfois multiples.

Le volume est un cube contemporain aux façades de bois, associé à un vaste préau en acier. La vêture en carrelets bois recouvre la structure béton, faisant écho aux constructions rurales. Le bâtiment est compact, pour optimiser les matériaux et les performances énergétiques, et couvert d’une toiture végétalisée pour ses qualités écologique, thermique et acoustique. Les matériaux sont choisis pour leur durabilité et leur compatibilité avec un environnement sain. Les différents programmes bénéficient d’un ensoleillement adapté, avec des brise-soleil qui protègent de la chaleur et de l’éblouissement.

Cet équipement répond à des exigences pédagogiques, mais aussi urbaines, environnementales, et d’accessibilité.

Lieu: Commune de Tours en Savoie

Maître d’ouvrage: Commune de Tours en Savoie

Maîtrise d’Oeuvre Complète

Montant Travaux : 1 260 000 € HT

Surface : 679m²

BBC

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : BECOPRO Economie

BE Structure : AIS Structure

BE Fluides : Brière Fluides

Le projet portait sur la restructuration du groupe scolaire du Viviers-du-Lac ainsi que sur la construction d’une école maternelle et d’une bibliothèque répondant aux normes «bâtiment basse consommation».

La nouvelle construction est un volume épuré d’un seul niveau, en L, revêtu de bardage en bois rétifié et couvert d’une toiture terrasse végétalisée. La structure béton est donc intérieure et offre de l’inertie.

Les ouvertures, tramées, sont comme en applique sur la façade. A l’ouest elles sont protégées de l’ensoleillement par un panneau en polycarbonate de couleur, décollé du cadre. Au delà de la protection solaire, les panneaux constituent une protection visuelle depuis l’extérieur sur les espaces sanitaires et créent une parenthèse ludique dans l’expression architecturale.

La salle de motricité se distingue de cet ensemble par un volume plus haut, adapté à l’activité exercée, un habillage bois en claire voie faits de carrelets, un traitement des ouvertures spécifiques. Ce sont des trous dans les angles comme des manques ou des renforts d’angles transparents. L’accès principal est clairement identifié par un auvent en couverture zinc, entre le volume en bois et le batiment existant, qui se prolonge jusqu’au portail d’entrée. Au droit des batiments ce volume est fermé par des ensembles vitrés et constitue un hall. La façade ouest du hall est protégée par un ensemble brise soleil constitués par des lames métalliques horizontales. On retrouve ces mêmes protections solaires au droit de la grande ouverture d’angle de la salle de motricité très exposée à l’ensoleillement (orientation sud et ouest).

Lieu: Commune de Viviers-du-Lac

Maître d’ouvrage: Commune de Viviers-du-Lac

Maîtrise d’Oeuvre Complète

Montant Travaux : 1 110 000 € HT

Surface : 1148m²

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : SGI Economiste

BE Structure : SGI Structure

BE Fluides : Brière Fluides

La nouvelle école maternelle est implantée le long du chemin de Bathieul et privilégie l’orientation au Sud. Son positionnement finit de clore l’enceinte scolaire. La cour de récréation, maintenue en herbe, se trouve ainsi protégée entre l’école primaire existante et l’école maternelle. La salle d’évolution et le bâtiment classe s’inscrivent en long dans la pente pour une accroche à la topographie du site.

Ce sont deux volumes prismatiques les plus simples possible, réalisés en ossature bois et revêtus d’une enveloppe de carrelets de mélèze horizontaux, couverts en zinc et sans débord de toit.

Les deux volumes s’inscrivent de part et d’autre d’une galerie couverte par un toit terrasse qui contraste par son rythme vertical et sa transparence avec les longères.

Côté rue, l’ossature bois joue avec le verre de la galerie et le vide du préau et compose un filtre unificateur.

Le projet envisage la réalisation d’une centrale photovoltaique positionnée sur le pan orienté Sud du bâtiment des classes. De la même manière l’écriture des baies s’inscrit dans la logique de l’ossature bois.

Lieu: Commune de Landry

Maître d’ouvrage: Commune de Landry

Maîtrise d’Oeuvre Complète + EXE

Montant Travaux : 833 000 € HT

Surface : 587 m²

Ossature bois - Eco Construction - photovoltaïque

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : SGI

BE Structure : SGI

BE Fluides : Brière

Acoustique : IA Mercier

En juin 2014 la Savoie accueille la Coupe du monde d’aviron et en 2015 les Championnats du monde. Ces grandes manifestations nécessitent la construction d’un bâtiment de chronométrage sur la plage de Pré-Argent du lac d’Aiguebelette, utilisé seulement quelques jours par an.

ON/OFF est un projet qui intègre le caractère hybride et ambivalent des deux situations du cahier des charges : ON pour Compétition et OFF pour Plage. C’est un projet «caméléon» capable de changer de peau, de s’ouvrir pour dégager une visibilité intégrale sur le bassin et de se fermer pour se fondre dans le paysage. C’est une grange en bois posée sur un socle en pierre.

Composée d’une structure en béton, elle est revêtue d’un bardage bois d’essences locales. Coté lac, les parois sont en verre, maintenues par des menuiseries aluminium. L’ensemble vitré est intégralement protégé par des volets rabattables en bois.

En position ON / COMPETITION, 5 grands volets bois sont relevés et libèrent sur 2 niveaux les salles des arbitres. Les volets relevés composent une grande visière pare-soleil.

En position OFF / PLAGE, les 5 volets sont rabattus et la grange retrouve son caractère très unitaire qui rappelle les fermes du bord du lac.

Lac d’Aiguebelette

Maître d’ouvrage: Conseil Génral de la Savoie

Maîtrise d’oeuvre complète

Coût prévisionnel : 700 000€

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : Philippe Robergeon

BET Structure : AIS

BET Fluides et HQE : Brière

BET VRD Environnement : SNAPRIM

A Voglans, le programme prévoyait la restructuration de la salle des fêtes existante, la réhabilitation de garages en locaux associatifs et la création d’une nouvelle petite salle polyvalente.
Le projet propose une implantation en U, permettant de venir recréer un patio faisant la liaison entre les deux salles polyvalentes. Les nouveaux volumes créés sont traités par des toitures terrasses végétalisées apportant calme et sobriété par contraste aux volumes existants présentant grands toits. Le plaisir se construit avec des matériaux vrais, c’est pourquoi les façades sont traitées en acier corten autopatinable. Le corten est une réponse au terroir, comme une peau en cuir.
Plus il vieillit, plus il se valorise. Le bâtiment existant est relié à la nouvelle partie par un ceinturage en verre sérigraphié. Une scène repliable permettant d’être utilisée à l’intérieur comme à l’extérieur, offre une modularité dans les usages de la salle polyvalente.

Lieu : Commune de Voglans
Maître d'ouvrage : Commune de Voglans
Mission : Mission Base
Montant estimatif des travaux : 800 000 € HT
Surface : 1545 m²
Architectes associés : Chambre et Vibert
Partenaires : Arbotech, Secoba, Céna Ingénierie

Bâtiments publics par excellence, les bâtiments culturels, musées, auditoriums et mairies, transcrivent et s’articulent autour de la vie de la cité. Implantés en cœur de tissu urbain, ils constituent des maillons essentiels qui structurent la ville. A ce titre, leur enveloppe, comme leur espace intérieur, se doivent de signifier le projet politique.

A Yenne, un bâtiment fragmenté recompose un îlot ouvert. Côté Nord, il invite au passage, via une brèche dans l’édifice, et ouvre sur un espace public plein sud tourné vers l’église paroissiale et permettant une nouvelle liaison piétonne est-ouest. Deux prismes revêtus en acier corten comme tissés de grands pans faits de lés bord à bord puis assemblés et «cousus main» entre eux.

Le corten est une réponse au terroir, comme une peau en cuir. Plus il vieillit, plus il se valorise. Il rappelle également les tons chauds des enduits des façades yennoises de la place Charles Dullin.

Maître d’ouvrage: Communauté de Communes de Yenne

Maîtrise d’oeuvre complète

Coût: 650 000 € HT

Surface : 248m²

Architecte : Atelier Ritz

Economiste : Cabinet Conseil Ingénierie

BE Structure : Alpes Ingénierie Structure

BE Fluides : Brière fluides

La singularité du nouveau bâtiment est d’associer appartements et parking silo. Cette architecture hybride innovante et expérimentale structure et annonce l’éco-quartier de la ZAC Valmar.

La composition architecturale affirme une sobriété en même temps qu’une élégance dans le traitement des proportions et détails des baies et terrasses d’angles.

Elle privilégie une économie de matériaux qui met en valeur le travail sur les entrées de lumière, les proportions généreuse des ouvertures porte fenêtres et les baies d’angles ouvrant sur les terrasses.

L’emploi du verre permet cette unité et cette recherche d’élégance.

La façade du rez-de-chaussée en retrait de 2 mètres sous le porte à faux du bâtiment offre un espace couvert aux vitrines des locaux d’activités et hall d’accès à l’immeuble.

Aux étages courant, les baies vitrées portes fenêtres de chaque niveau sont réunies par un ensemble menuisé et bardage bois qui recompose un rythme horizontal.

en cours

Lieu : Commune de la Ravoire

Maître d’ouvrage : SAS

Mission maîtrise d’oeuvre complète

Coût estimatif : 5 900 000 € HT

Parking : 9 832 m² Shob

Logements : 1 319 m²

Architecte : Ritz Architecte

Architectes associés : MSV & DESO

Economiste : Arbotech

BET Structure : GMS Structure

BET Fluides : Brière

Construction d’un auditorium en extension de l’Espace Léonard de Vinci.

Coque de béton brute sertie de cuivre et conque intérieure revêtue de bois, banquettes de velours en amphithéâtre et vaste scène parquetée, le bâtiment tout en courbes, bannit la ligne droite. L’architecture joue sur les contrastes entre des matériaux soignés, bruts ou finis, créant un espace chaleureux et intimiste.
Avec son acoustique et ses lumières modulables, l’auditorium de 150 places offre un lieu privilégié d’entrainement à la scène pour musiciens et danseurs.

Lieu : Montmélian
Maître d'ouvrage : Ville de Montmélian - Conseil Général 73
Mission : Maîtrise d'oeuvre complète
Montant estimatif des travaux : 1 300 000 € HT
Partenaires : KLEIBER, CCI, SETIC, IN SITU
Statut : Réalisations

Construction d’un «lieu» à partir d’un site : requalification de la base de loisirs et construction d’un bâtiment d’acceuil.

Bozel

Maître d’ouvrage: Commune de Bozel

Esquisses à DCE

Coût travaux : 1M€

Architecte : Ritz Architecte

Economiste : Arbotech

BET VRD : EPODE

BET Structures : GMS Structures

BET Fluides : Brière

Un projet de recherche mené conjointement par le Parc national de la Vanoise et l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL).

Pour répondre à l’usage saisonnier de la garde des troupeaux et le gîte des bergers, pour éviter également une procédure administrative lourde et difficile de demande de permis de construire, le parc national de la Vanoise avais besoin de mettre au point des abris pour bergers, modulaire et héliportables.

Le module de base est une unité de vie minimale pour une ou deux personnes, comportant un coin couchage, un coin repas, un coin toilette.

Il s’agit d’une réflexion sur la conception et la réalisation d’un abri autonome dans tous les sens du terme, en énergies et en ressources ainsi qu’en terme de réponse aux besoins de premières nécessité , l’eau notamment : eau potable (une bâche à eau est inclus dans l’abri, elle peut être remplie par ailleurs et est vidangeable aisément), eau usées (un dispositif de toilettes sèches est mis en place avec les mêmes facilité d’exploitation que la bâche à eau)

La structure en bois est levée facilement en un seul élément par un hélicoptère pouvant transporter un poids de 800 kg maximum.

La construction s’adapte aux terrain escarpé qui ne sont jamais horizontaux. L’abri peu être ancré au sol facilement pour résister aux vents et aux fortes intempéries de montagne (foudre et pluie torrentielles, chute de neige éventuellement).

Fonctionnel et léger, il propose une inscription à la fois singulière et respectueuse dans les paysages montagnards du parc nationale de la Vanoise.

2018

Lieu: Parc National de la Vanoise

Maître d’ouvrage: Parc National de la Vanoise

Maîtrise d’œuvre complète

Coût: 50 000 € HT

Surface : 10 m²

École Nationale supérieure d’architecture de Lyon.

Equipe enseignante : Paul Vincent, Emmanuel Ritz, Estelle Morele.

Etudiants : Joël Beyaert, Raphaël Bonelli, Romain Burtaux, Jules Fourest, Gianluca Garofalo, Chaima Kouraichi, Samantha Morello et Mirta Ottaviani

TATOU02 PREMIER DE SERIE / ABRI POUR BERGER EN BOIS HÉLIPORTABLE

Un projet de recherche mené conjointement par le Parc national de la Vanoise et l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL).

Pour répondre à l’usage saisonnier de la garde des troupeaux et le gîte des bergers, pour éviter également une procédure administrative lourde et difficile de demande de permis de construire, le parc national de la Vanoise avais besoin de mettre au point des abris pour bergers, modulaire et héliportables.

Le module de base est une unité de vie minimale pour une ou deux personnes, comportant un coin couchage, un coin repas, un coin toilette.

Il s’agit d’une réflexion sur la conception et la réalisation d’un abri autonome dans tous les sens du terme, en énergies et en ressources ainsi qu’en terme de réponse aux besoins de premières nécessité , l’eau notamment : eau potable (une bâche à eau est inclus dans l’abri, elle peut être remplie par ailleurs et est vidangeable aisément), eau usées (un dispositif de toilettes sèches est mis en place avec les mêmes facilité d’exploitation que la bâche à eau)

La structure en bois est levée facilement en un seul élément par un hélicoptère pouvant transporter un poids de 800 kg maximum.

La construction s’adapte aux terrain escarpé qui ne sont jamais horizontaux. L’abri peu être ancré au sol facilement pour résister aux vents et aux fortes intempéries de montagne (foudre et pluie torrentielles, chute de neige éventuellement).

Fonctionnel et léger, il propose une inscription à la fois singulière et respectueuse dans les paysages montagnards du parc nationale de la Vanoise.

2021

Lieu: Villaroger / Val-Cenis / Chichilianne

Maître d’ouvrage: Parc National de la Vanoise

Maîtrise d’œuvre complète

Surface : 14 m²

Liens Médias :

Savoie : Tatou, un abri de berger héliportable - Europe Matin

Des Racines et Des Ailes Passion patrimoine : sur les chemins de la Drôme et du Vercors

Réhabilitation et extension

Le Refuge du Lou est implanté sur les hauteurs de la commune de Saint Martin de Belleville (73440) en Savoie, près d’un lac de montagne au cœur du vallon du Lou.
Le projet consiste en la restructuration du refuge existant et la création d’un nouveau corps de bâtiments au Nord-Est, afin d’améliorer la qualité d’accueil des randonneurs et de mettre aux normes le refuge actuel. La capacité totale des deux refuges sera de 34 couchages.
Les murs de soutènement qui prolongent les murs de l’ancien et du nouveau refuge s’inscrivent harmonieusement dans la pente. Les plateformes ainsi créées permettent une articulation entre l’ancien bâti et le nouveau, et ménagent une terrasse largement ouverte sur le paysage au Sud.
Les murs de façades et de soutènements en structure béton seront habillés de pierres naturelles locales (schistes) en cohérence avec les appareillages de pierres conservés sur le site. Les toitures seront en bac acier avec une teinte gris ardoise. Les menuiseries seront réalisées en mélèze, inscrites dans de larges cadres en bois massif et protégées par d’épais volets.

Lieu : St-Martin-de-Belleville

Maître d'ouvrage : Commune de Saint-Martin-de-Belleville

Mission : Maîtrise d’œuvre complète

Montant estimatif des travaux : 1 272 000 € HT

Partenaires : ARBOTECH, AIS, BRIERE

Surface : 383 m²

Construire en montagne, voire en haute montagne, c’est construire en situation d’exposition maximale. Pluie, neige, vent, avalanche, température, pente: les contraintes sont démultipliées tout comme, la plupart du temps, la force et la beauté du paysage. Les sites souvent marqués par une architecture traditionnelle, vernaculaire, offrent néanmoins la place à une réflexion contemporaine inspirée par les constructions paysannes. La pertinence de l’implantation par rapport aux courbes de niveaux, le choix des matériaux (pierre, bois, métaux) en termes de ressources, dessinent un contexte où le faux et le pastiche sonnent mal. La nouvelle architecture doit trouver sa place dans le tissage avec l’ancien et à la rigueur des sols et du climat.
Le refuge de l’Arpont occupe une position topographique stratégique à 2309 mètres d’altitude, ouverte sur les combes. Placé dans la pente, l’épannelage en escalier des bâtis existants le rend parfaitement adaptés aux contraintes de terrain. La nouvelle extension est construite au Sud Est de ces derniers. Réalisée sur deux niveaux, elle est calée en contrebas des  bâtiments existants, à une altimétrie qui respecte la pente naturelle du cordon morainique et forme un socle semi enterré pour le refuge existant.

Lieu : Commune de Termignon - Savoie
Maître d'ouvrage : Parc National de la Vanoise
Maître d'oeuvre : Atelier RITZ
Partenaires : SGI, BRIERE
Montant estimatif des travaux : 2 117 000 €HT

Si le réaménagement de l’ancien refuge du Goûter témoignait d’une volonté forte de réutiliser et de « maintenir en vie » un bâtiment emblématique de l’histoire de la conquête du Mont- Blanc, c’était aussi une volonté de répondre à plusieurs besoins et enjeux rappelés au cahier des charges : Permettre un volume recueil complémentaire, offrir un complément de couchage lié au manque de couchage du nouveau refuge, améliorer les conditions de secours et le stockage de matériel pour le PGHM, aménager un local pour l’Ifremmont. Les contraintes, nombreuses, furent principalement de deux

ordres :

Tout d’abord les contraintes climatiques, qui à cette altitude impactent directement le fonctionnement du refuge, sont confort, son autonomie, son accès à l’énergie, et impacte d’une manière particulière le temps du chantier. C’est ensuite la contrainte d’un chantier totalement héliporté avec la contrainte du poids et du cout induit d’une tel mode de transport.

Se rajoute le « faire avec » une boite existante qui n’est plus toute jeune et avec laquelle il faut composer. Dernière contrainte et non des moindres, maîtrise de l’enveloppe financière. Cette combinaison de contraintes nous a obligé à concevoir un espace optimisé en termes de surfaces et à réfléchir et préparer minutieusement les interventions afin de réduire au minimum les aléas de chantiers et la durée du chantier. Elle nous a également obligé à concevoir un projet à la fois léger et solide.

En cours

Maître d’ouvrage : Commune Saint Gervais les Bains

Maîtrise d’oeuvre complète

Coût : 650 000 € HT

Architecte : Ritz Architecte

Économiste : ARBOTECH

BET Structure : B&M Ingénierie

BET Fluides : Brière

Construire en montagne, voire en haute montagne, c’est construire en situation d’exposition maximale. Pluie, neige, vent, avalanche, température, pente: les contraintes sont démultipliées tout comme, la plupart du temps, la force et la beauté du paysage. Les sites souvent marqués par une architecture traditionnelle, vernaculaire, offrent néanmoins la place à une réflexion contemporaine inspirée par les constructions paysannes. La pertinence de l’implantation par rapport aux courbes de niveaux, le choix des matériaux (pierre, bois, métaux) en termes de ressources, dessinent un contexte où le faux et le pastiche sonnent mal. La nouvelle architecture doit trouver sa place dans le tissage avec l’ancien et à la rigueur des sols et du climat.

Le refuge de l’Arpont occupe une position topographique stratégique à 2385 mètres d’altitude, au coeur de la Vanoise, au pied de la Grande Casse. Les travaux portait sur un refuge existant, qu’il fallait étendre et dont il fallait améliorer l’hygiène et la sécurité.

Lieu: Commune de Termignon

Maître d’ouvrage : Parc National de la Vanoise

Maîtrise d’oeuvre complète

Coût : 335 000 € HT

Le projet est situé sur la commune de Villar d’Arène au coeur du parc national des Écrins, dans un site exceptionnel. Cette situation unique nous engage à une démarche de projet rigoureuse et exemplaire. En réduisant au maximum l’impact des nuisances liées au chantier sur le site.

Un site situé à une altitude de 2 841 m est soumis à de fortes contraintes :

_Les contraintes climatiques, ( altitude froid, gel, neige, vents puissants…).

_La contrainte d’un chantier totalement héliporté en termes d’acheminement des personnels, des matériaux et matériels, avec la contrainte du poids et du coût qu’induit d’un tel mode de transport.

Un site avec une forte exposition aux risques d’avalanches nous engage dès l’esquisse à intégrer cette notion de risque à notre conception architecturale.

L’intégration à la conception de l’opération «Refuge en ville» est aussi un point essentiel de la conception du bâtiment, qui devra avoir un caractère «démontable».

D’autre part cette opération doit permettre la sensibilisation des citadins aux contraintes liées au milieu de la haute montagne, le bâtiment devra donc exprimer les contraintes de son milieu ( prise en compte du risque, principes bioclimatique.....).

Cette combinaison de contraintes oblige à concevoir un espace optimisé en termes de surfaces et à préparer minutieusement les interventions afin de réduire au minimum les aléas de chantiers et la durée du chantier.

Lieu : Commune de Villar d’Arène

Maître d’ouvrage : Fédération française

des clubs alpins de montagne (FFCAM)

CONCOURS

Coût : 1 100 000 € HT

Architecte : Ritz Architecte

Economiste : ER2i

BET Structure : ER2i

BET Fluides et HQE : ER2i

Le parti architectural propose de redonner une fonction centrale au bâtiment d’origine de 1900 en pierre, en le plaçant au centre de la composition. Il redevient le cœur du refuge, la pièce de vie accueillante tournée vers la terrasse et le soleil au sud.

Positionné en équerre au nord et à l’est du chalet ancien, le corps de bâtiment des années 1960 est prolongé sur ses deux axes (2,90m au nord et 5,40m vers l’est), ce qui permet une redistribution optimale des espaces en fonction de leurs usages.

Sur le plan de la matérialité, les pierres préservées de l’ancien et le bardage en tôle d’aluminium laqué (qui protège à la fois l’ossature et la charpente bois de l’extension), proposent une composition fonctionnelle et durable, adaptée aux variations saisonnières et aux différents publics.

La matérialisation spatiale d’une circulation Est-Ouest, sur deux niveaux, et comme appuyée contre le « roc » que forme l’ancien chalet, forme une nef architecturale autour de laquelle s’organisent les volumes.

Concours

Dans le cadre de coupe du monde de cyclisme de 2027, le CD74 souhaite réaliser un parking silo situé à proximité de Rochexpo et de la future Arena qui accueilleront le mondial.

Le site choisi se caractérise par une rupture de terrain d’une dizaine de mètres qui sépare deux plateformes à des altimétries différentes. Cette rupture constitue la contrainte majeure du site. Le projet architectural et technique s’articule autour de celle-ci et la met en valeur.

Compte tenu du fort dénivelé, les deux poches de stationnement se distinguent nettement et forment une composition architecturale hiérarchisée.

Le parking s’inscrit le long du ruisseau de la Merle et se compose de deux corps de bâtiments qui adoptent une forme souple et organique, soulignant et respectant les trames verte et bleue qui caractérisent la ripisylve.

Le concept de l’enveloppe est de proposer une matérialité architecturale vertueuse et de qualité. La combinaison du jeu des courbes des rives de dalles béton et des inclinaisons des madriers bois, tous légèrement variables - confère aux façades du projet une esthétique “cinétique” particulière.

Cette expression de mouvement vient renforcer l’aspect organique du projet et apporte un langage urbain dynamique, rompant avec l’orthogonalité des bâtiments commerciaux et industriels alentours. Ainsi, la forme de l’édifice se démarque, exprimant pleinement sa nature d’utilité commune.

Le terrain d’assise du projet est positionné à l’entrée de ville. Sa forme triangulaire, bordée par la RD11 au nord et par la voie de chemin de fer au sud, impacte la circulation des voitures dans le futur silo.

En réponse à ces contraintes, nous avons voulu créer un bâtiment compact et unitaire structuré autour de 3 axes majeurs:

- Créer un épiderme végétal qui filtre, tempère et marque l’entrée de ville. Les façades végétalisées expriment la volonté de la collectivité de renouveler le quartier de la gare à travers une ambition architecturale forte; consciente des enjeux climatiques d’aujourd’hui.

- Créer une organisation simple et compacte. Le nombre de niveaux est réduit afin de maintenir une faible hauteur et un vis à vis respectueux avec les immeubles d’habitation.

- Travailler avec une charpente en béton rationnelle et élégante. Le dispositif structurel et innovant de dalle précontrainte par post-tension permet des portées importantes, limite le nombre de poteaux et évite les retombées de poutre.

2019 - Concours

Evian-les-Bains

Maître d’ouvrage : Ville d’Evian-les-Bains

Coût estimatif: 3 700 000€ HT

Mandataire : Entreprise de construction GIBELLO

Architecte : Ritz Architecte

Economiste : Arbotech

BET Structure : ESBA

BET Fluides : Brière

BET VRD: Canel Ingénieurie

Afin de conserver "l'âme" du refuge historique Camile Dunant et de ne pas devoir totalement le transformer par l'application des mises aux normes de la réglementation ERP,  la fonction « hébergement » est reportée sur le bâtiment annexe seul. Ainsi le bâtiment historique n'accueille plus que la fonction "cuisine et réfectoire" au RDC. Le niveau supérieur est quant à lui réservé exclusivement au logement du gardien et de ses aides. Seuls les travaux strictement nécessaires sont réalisés.

Afin de minimiser les impacts environnementaux et les coûts, aucuns travaux de terrassement ne sont effectués. Les locaux et structures existants sont valorisés au maximum afin de permettre des réaffectations spacieuses et fonctionnelles optimisant les deux bâtis en pierre existants : une intervention douce pour le refuge historique limité au toit et a une petite extension au sol de la partie cuisine, et une surélévation de la partie Annexe pour accueillir l’hébergement des visiteurs, réalisée en structure légère en bois.

L’Annexe regroupe ainsi l’ensemble des hébergements pour la clientèle, ainsi que les locaux techniques et réserves du gardien en RDC. Sa structure composée de voiles KLH fonctionnent en consoles qui s'appuient perpendiculairement sur les murs en maçonnerie existants et permettent de créer un auvent d’entrée protecteur. Les WC secs existants sont intégralement refaits et "réintégrés" dans le nouveau volume avec 4 cabines au R+1 et LT en RDC. Ils sont ainsi directement accessibles aux campeurs par un escalier extérieur dédié en façade Nord.

Le projet consiste en la réhabilitation thermique et extension de la salle polyvalente Joseph Ract.

Le projet d’extension (d’environ 130m²) consiste à venir greffer deux volumes de part et d’autre de l’existant. Le premier volume d’extension (48m² environ), en façade sud-est, parallèle à la route, s’inscrit en alignement de la façade de la grande salle. Un dispositif de mur rideau vient épaissir le volume en prolongeant l’avant toit et le houteau. Ce volume permet de requalifier l’entrée, d’agrandir l’espace du hall et du bar, de récupérer de la surface pour agrandir la cuisine et surtout de redessiner la façade sur rue avec un geste architectural plus pur et régulier.

Le second volume d’extension (81m² environ), inscrit à l’arrière du bâtiment coté parking, permet d’accueillir la scène de spectacle. Ce volume en toiture terrasse, qui prend la forme d’un cube monolithe, permet de récupérer la surface actuellement dédiée à l’emplacement de la scène dans la grande salle. La découpe de la façade nord-ouest et de l’élément de charpente vient définir le cadre de scène et permet la greffe de ce volume contemporain. Un arrière scène permet de créer un espace tampon, qui sert de temps d’attente pour les représentations ainsi que d’accès de service depuis le parking. Une coursive de liaison en structure légère et mur rideau relie directement l’arrière scène aux loges pour permettre aux artistes les allers/retours entre scène et loges dans la plus grande discrétion.